Bien connu des adeptes du Noumatrouff, Jérémie Zindy est l'une des personnes incontournables du milieu associatif culturel de la région. Toujours disponible, la tête pensante de l'association EponYme nous reçoit chez lui près de Mulhouse. Entretien.
Brièvement, pouvez-vous nous rappeler qui vous êtes?
Je viens de Guebwiller. Après une licence d'histoire puis une licence d'administration culturelle et un BTS en communication, je me suis investi dans le milieu associatif mulhousien d'abord par le biais de l'association Old School puis plus tard au Noumatrouff. J'y suis aujourd'hui salarié en tant qu'attaché au développement des pratiques artistiques et culturelles.
Trois noms, trois rencontres importantes dans votre parcours?
Jean-Luc Wertenschlag et Franck Richard de l'association Old SChool puis Olivier Dieterlen, le directeur du Noumatrouff.
Comment est née l'association EponYme? Quelle en est l’ambition?
On a créé l'association EponYme en 2008 qui regroupe pas mal de bénévoles du Noumatrouff. C'était au départ une envie commune de sortir du carcan du Noumatrouff. On voulait avoir notre indépendance associative avec différentes affinités comme la musique electro, le rock, l'administration et la pratique de la musique. L'association EponYme a pour but le développement d'expériences artistiques culturelles et musicales à Mulhouse.
Et la radio?
Je faisais déjà de la radio à l'époque d'Old School sur WNE qui s'appelle aujourd'hui MNE. Avec la création d'EponYme, on s'est dit qu'on allait créer un podcast mensuel présentant en une heure ce qu'aimait l'association. On en a parlé avec Olivier Dieterlen qui lui souhaitait aussi avoir sa propre webradio. On a donc créé Radio EponYme, une radio commune, sorte d'outil qui prolonge les activités du Noumatrouff et d'EponYme en rediffusant les concerts et en faisant quelques événements radiophoniques ponctuels.
Coupure pub, quelque chose à vendre?
Restez à l'écoute d'EponYme à l'approche de GéNériQ, le festival d'hiver des Eurockéennes...
Vous êtes à l'origine de la Pétanque Electro. Lors de la dernière édition, vous avez réussi le pari de rassembler un public large. Quels sont vos axes de développement?
La Pétanque Electro est le bébé d'EponYme. On aime développer les expériences artistiques et culturelles. L'idée d'associer la pétanque à la musique électro est venue tout simplement au cours d'un barbecue entre amis. Du coup, on a décidé en 2010 d'investir le square du Musée de l'Impression sur Étoffes avec un but simple basé sur des notions de découvertes et de partage culturel. On est vraiment dans une démarche de création, de promotion d'artistes tout en essayant de favoriser le « vivre ensemble ».
A l'avenir, on aimerait faire en sorte que la Pétanque Electro puisse durer plus longtemps, peut-être tout le mois de juin. Le mois de juin nous convient bien, car avant toute la cohorte des festivals dans la région, rien ne se passe le jeudi soir dans la région.
Une volonté pour Mulhouse?
Profitons du fait que Mulhouse soit l'une des villes les plus jeunes de France qui bénéficie d'un réseau associatif bien développé avec une diversité des nationalités pour faire quelque chose de notre ville.
radioeponyme.com
